cerveau

Comment vos pensées influencent l’estime et la confiance en soi ?

N’avez-vous jamais eu une suite de réflexion ainsi sur vous  » Ce que j’ai dit est une erreur … Je n’aurais pas dû dire ça … J’ai tort de la critiquer … Je suis une mauvaise personne … Elle ne va pas m’aimer … Je suis méchante … Je n’ai aucune excuse pour tant de méchanceté « 

Si oui, je vais vous expliquez ici d’où cela provient … suivez-moi !

Depuis quelques temps déjà vous me suivez et vous savez que je suis spécialiste en thérapie comportementale et cognitive.

J’aimerais ici vous apportez un peu plus de clarté en ce qui concerne vos cognitions et sur quoi la thérapie cognitive va vous aidez.

Tout d’abord, lorsque je parle de cognition – terme scientifique – j’entends par là vos pensées.

Les cognitions c’est tout le dialogue que vous avez dans la tête, au quotidien, sur une ribambellée de choses importantes ou non.

Lorsque vous réfléchissez sur comment faire une nouvelle recette

et que vous êtes dans la créativité

c’est super

vous faites des liens, vous créez, vous suivez votre intuition

vous vous écoutez et c’est plutôt sympathique

Mais, lorsque vous pensez sur des jours voir des semaines que vous n’auriez jamais dû dire à votre collègue de bureau que son courrier contenait des fautes d’orthographes, et que ça vous rend malade, là, ça ne va plus.

Depuis lors, elle vous boude, ne vous adressant la parole que pour des banalités.

Et vous sentez bien que que cela vous ronge au quotidien, que cela engendre des émotions de peur, de tristesse, de colère et de culpabilité, que vous avez des cognitions peu sympathiques sur vous « je ne suis pas intelligente de lui avoir fait cette réflexion, j’aurai dû me taire, qu’est- ce que je suis bête ! »

En plus de ce discours dévalorisant, ça vous rend irascible avec votre petite famille, et là, c’est moins sympathique.

Et pourquoi donc réagissez-vous ainsi ?

Et bien, parce que vous êtes tombée sur un os émotionnel.

C’est à dire que cette situation a réactivée en vous une ancienne blessure qui n’a pas cicatrisé.

Admettons que dans votre enfance – oui, beaucoup de chose se développe à ce moment là –  lors d’un repas d’anniversaire d’une petite copine vous lui avez dit que vous n’aimiez pas son chat, qu’il était méchant car il venait de vous griffer.

Elle est alors partie en pleurant se plaindre vers sa mère. Vous avez été alors sermonnée par la maîtresse de maison comme quoi vous étiez une petite fille méchante, car aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Annie et que Gaston – le chat – et une perle. 

Vous avez passé le reste de l’anniversaire comme transparente, car les autres enfants et Annie vous ont boudé.

En rentrant, si vos parents vous ont accueilli en ne comprenant pas votre point de vue, ni que Gaston ait pu faire une chose pareille sans que vous ne l’ayez embêté en premier, donc non prise en considération de la griffure reçue ni de vos explications, une blessure là, a un terrain favorable pour se créer.

Une blessure d’injustice par exemple, car on ne vous a pas comprise ni reconnue en tant que « victime » d’avoir été griffée puis boudée par le groupe.

Par là suite, vous pouvez développer – afin de survivre au mieux – tout un mécanisme, qui vous fait endosser une cape de personne « rigide » mais oui, car « on ne m’y reprendra plus » donc vous êtes hyper-attentive à vos faits et gestes, c’est à dire que vous devenez perfectionniste.

Cette perfection peut ensuite « déborder » sur le travail de votre collègue – le courrier avec des fautes d’orthographes – qui peut se sentir envahit car « ça n’est pas vos affaires » de regarder son courrier mais seulement vous, vous pensez juste bien faire afin d’être juste appréciée à votre juste valeur et respectée en tant que super professionnelle, que vous êtes certainement.

Mais là, comme je l’ai dit plus haut, ça déborde.

Et le risque encore plus grand est de vous retrouvez dans un burn-out. La superwoman, à force de tirer sur la corde « on ne m’y reprendra plus » va s’épuisez à un moment donné.

Tous cela venant d’une blessure dans l’enfance qui a donné naissance à un schéma de vie – la cape – « je dois être parfaite et tout bien réussir » dont découle des pensées « je ne mérite pas, l’autres est mieux que moi, on m’apprécie pour ce que je fais et non ce que je suis, etc … »

Donc vous voyez, des pensées ou cognitions peu valorisantes pour vous peuvent engendrer une dévalorisation, ce qui peut devenir plus ou moins chronique et qui peut entraîner une baisse de l’humeur puis glisser vers un état dépressif, au pire des cas.

Mais ceci est bien sur dans le subconscient – c’est à moitié conscientisé par vous-même – car vous remarquez bien que vous vous chargez de beaucoup de chose et que parfois, c’est juste trop, que vous n’en pouvez plus.

Je ne vous explique pas tous cela pour vous baissez le moral

mais plutôt pour vous dire que tous ceci n’est pas immuable

et que ce discours intérieur peut-être modifié

de même que les schémas de vie qui peuvent s’assouplir

afin que vous puissiez retrouver une belle confiance en vous

Ici, je ne vous présente qu’un exemple parmi tant d’autres. 

Lise Bourreau, canadienne et auteure de 24 best-sellers, a écrit le livre « Les 5 blessures qui empêche d’être soi-même » et je vous ai mis ici le lien d’une de ses vidéo interviewée par Lilou, si vous désirez en savoir plus sur les blessures.

Et si maintenant vous désirez partir à la découverte de vos schémas de vie qui vous donne certaines pensées peu sympathiques, je vous propose volontiers mon aide, qui se décline en 3 offres possibles, suivant le temps que vous aimeriez y consacrer. 

Je vous mets ici le lien de ma page où cela vous est tout bien expliqué.

Et sinon, venez déjà me rencontrer lors d’une session gratuite de 30′ afin que nous puissions faire ensemble une première analyse de votre situation.

Alors n’hésitez plus et à bientôt !

Amicalement vôtre,

Pamela

 

Bibliographie :

Les thérapies comportementales et cognitives – J. Cottraux –  Editions Elsevier-Masson – 2011